Question posée par melayers

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Escoffier

Pas très rassurée et j'évite les OGM autant que possible. Il ne faut pas se leurrer, le but premier est d'augmenter la production et la rentabilité, point à la ligne. L'avenir nous dira quelles seront les effets sur la santé.

papyclaude

d'accord avec toi, mais je me demande si les OGM ne sont pas tous simplement l'activation en quelques mois ou années de l'évolution que la nature aurais du faire en  quelques millions d'années. ce qui ne veux pas dire qu'il n'y ai pas un danger a si fier aveuglément. mais je me pose beaucoup de questions à ce sujet. c'est peut-être un débat a ouvrir au niveau des consomateurs que nous sommes?

melayers

Comme pour ceux concernant l'environnement, les risques de consommation d'OGM chez l'homme restent encore théoriques car il n'existe aucun recul, vu le caractère récent de cette consommation. De nombreuses recherches sont effectuées pour recenser les risques " potentiels ". Cependant, cette recherche limitée, sans recul, ne peut suffire pour rassurer le consommateur en Europe, touché récemment par l'apparition de la maladie de Kreutzfeld Jacob (maladie de la Vache Folle). 63 % de sondés pensent que la consommation d'OGM possède un caractère dangereux. Il est donc primordial que les recherches s'accélèrent afin d'évaluer les véritables risques.


Le risques des gènes de résistance aux antibiotiques :
     Les résistances aux antibiotiques chez les bactéries pathogènes pour l’homme se répandent de nos jours et constituent un problème alarmant en médecine, amplifié par la sur prescription des antibiotiques et leur utilisation dans l’alimentation des animaux d’élevage comme promoteurs de croissance. On redoute que les plantes transgéniques n’aggravent ce phénomène. En effet, leur génome contient des gènes bactériens de résistance aux antibiotiques. Ces gènes utilisés comme marqueurs de sélection sont des résidus de la construction génétique et n’ont aucune utilité dans la plante elle-même. Ils pourraient être transférés, soit aux bactéries colonisant le tube digestif animal ou humain, soit aux bactéries du sol, leur transmettant ainsi le caractère de résistance à des antibiotiques majeurs, allongeant ainsi la liste des antibiotiques devenus inefficaces. Par exemple l’utilisation d’un gène de résistance à l’amikacine est préoccupante, car il s’agit d’un antibiotique majeur, que l’on réserve à certaines infections humaines particulièrement difficiles à traiter… on imagine les problèmes si ce gène est transféré à d’autres organismes responsables de ces maladies.   Bien qu’un tel transfert génétique entre plantes et bactéries n’ait jamais été reproduit expérimentalement, il reste possible selon plusieurs études. Plusieurs firmes agro-industrielles avancent que les gènes de résistances aux antibiotiques ne posent pas de problèmes puisqu’ils seraient, de toute façon, déjà présents chez la plupart des bactéries pathogènes. D’une part, cet argument est contredit par le simple fait que les pénicillines ont par exemple été prescrites 12 millions de fois en Allemagne en 1996. D’autre part, plusieurs résultats de recherches démentent cette argumentation. Le maïs transgénique de la firme Novartis, autorisé en France depuis novembre 1997, contient un gène de résistance aux pénicillines. Cette autorisation a été provisoirement suspendue, entres autres, à cause de ce caractère. La consommation des plantes transgéniques pourrait donc être dangereuse pour la santé animale et humaine. Il est donc indispensable de remplacer ces techniques de transgénèse obsolètes par des techniques n’utilisant pas des gènes de résistance à des antibiotiques, ne serait ce que pour respecter le principe de précaution. Cela est tout de même à nuancer puisque de nouvelles techniques sont actuellement développées : les gènes de résistance y sont soit éliminés après la construction génétique, soit remplacés par des caractères sélectifs dont l’innocuité est prouvée.

Les Foodies

Si c'est pour la recherche médicale: oui, si c'est pour mettre dans mon assiette: non!

Phill Gates

Pas inintéressant. Il faut bien comprendre dans quels buts on a mofdifié un organisme. Si toutes les raisons sont légitimes, défendables alors, pourquoi pas?