Question posée par Invité

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marie noelle joli

j avai une tante qui faisait de la piquette avec des prunelles qui était très bonne et cassait la soif hélas elle est décédé et n a pas laisser sa recette si quelqu un la connaît j aimerais la retrouver merci.

Philippe

Je me souvient également quand j'était gamin et en vacance a Angers cher mes grand parent c'était la boisson de tout les jours.

Mais qu'elle est la proportion d'eau pour 3l de vin.

Quelqu'un a t'il la réponse.

Invité 3

C'est un souvenir !
Quand je travaillais aux framboises ou au tabac, c'était la boisson qui nous était proposée pour nous désaltérer. Et c'était bon !
Une remarque au sujet de la recette d'Invité 2, 2 kilos de sucre, c'est meilleur, mais il faut boire vite, sinon les bouteilles risquent d'éclater (c'est ce qui se disait chez nous). Le pétillant de la boisson s'acquiert en bouteille, donc il faut attendre un peu, mais pour la recette avec 2 kilos de sucres...
Je ne connaissais pas la recette avec le vinaigre (celle de Thomas), je vais essayer.
Et c'est aussi dans le Maine-et-Loire (d'où je viens) que j'en ai le plus bu !

Invité2

Je sais que la question date un peu mais si ça peut être encore utile,voici la recette de la piquette de ma tante du Maine et Loire:
3 L de vin rouge, 2 kg de sucre, 3 citrons coupés en 4, le reste en eau. Mettre tous les ingrédients dans un contenant de 30 litres, bien mélanger, fermer le contenant et laisser macérer pendant une semaine. Mettre en bouteilles, les stocker debout. Voilà bonne dégustation.

thomas

3 l de rouge
1 k de sucre
3 citrons
10 cl de vinaigre

pressé les citrons, faire fondre le
sucre et mettre le tout dans un cubi de 20 litres avec le vinaigre.
attendre 8 jours si il fait chaud ,un peux plus si il fait plu froid.

Invité

je recherche de la piquette,,  il y avait du vin , de l'eau , un peu de sucre , beaucoup de citron coupé en quatre ,  cela se faisait dans le maine et loire ,  peut -on  me dire si il faut rajouter autre chose  merci pour la réponse 


 

Dominique

La piquette peut être un vin peu alcoolisé élaboré en faisant passer de l'eau sur le marc de raisin avant son pressurage. L'eau se chargeait avec les restes d'alcool, d'anthocyanes colorantes et d'arômes, donnant un petit vin léger qui ne se conservait pas longtemps. Cette pratique servait à abreuver les familles de vigneron, afin de vendre le bon vin et d'en tirer le plus grand bénéfice. Ce mode opératoire est aujourd'hui interdit en France mais reste autorisé dans l'union européenne[1].


En région parisienne, la piquette était un vin jeune et légèrement pétillant qui était notamment produit à partir des vignes de la colline de Belleville.


Le terme désigne aujourd'hui un vin de mauvaise qualité.

Dominique

 comme beaucoup de petits paysans de montagne, mon grand-père était contraint de faire de la piquette. La recette n’est pas compliquée, une fois le moût tiré pour confectionner le vin, on récupère le marc auquel on ajoute de l’eau et un peu de sucre. On remet à fermenter et on obtient cette boisson qui a les apparences extérieures du vin mais qui n’en est pas. Les « bonnes années », quand la récolte était bonne, et qu’il n’était pas nécessaire de faire une grosse quantité de piquette, ça pouvait encore aller, beaucoup de marc, pas trop d’eau, le produit tant bien que mal tenait la route, il ne fallait pas chercher ni les parfums ni la robe ni autre chose, dans le meilleur des cas c’est presque imbuvable, et pourtant nos « vieux » s’en contentaient, ils l’emportaient au travail, gardant le bon vin pour le dimanche et les repas en famille. Par contre, lorsque le marc était peu abondant et qu’il fallait l’allonger avec une importante quantité d’eau, le résultat était triste comme un jour sans vin. Un peu comme les résultats de l’équipe de France.